Marbre suspendu

Un plateau de marbre en toute légèreté

Marbre suspendu

Détails et caractéristiquesDisponible

Un plateau de marbre en toute légèreté…

Dans la lignée de nos mobiliers gréés et étagères suspendues en bois, nous avons poussé la démarche avec un ancien plateau de marbre a priori dit « de Karystos », soit du marbre cipolin. Lequel était une table sur pieds massifs d’un autre temps, cassée, branlante, vermoulue, destinée à finir au fond d’un jardin, délaissée en attendant son effritement, puis son bris et enfin sa désagrégation totale.

Malgré les outrages subits, bien que brisé sur une extrémité, ce cipolin gardait une part de sa superbe passée. Pour lui redonner une nouvelle vie qui pourra probablement durer encore plusieurs générations, il a fallu :

  • lui apporter un soin pour le sortir de sa gangue de crasse et de vernis à la chimie plus nocive qu’autre chose, et qui avait été appliqué dans l’intention de le protéger,
  • le sublimer dans un mobilier design libéré de la lourdeur d’un piétement massif,
  • le rajeunir par un design moderne résolument novateur, original et unique à ce jour.

Ainsi, par une démarche lowtech de recyclage / surcyclage donc de valorisation d’objets et matériaux à l’état de déchets en puissance, ce vieux marbre moribond est devenu notre premier meuble suspendu en matière minérale, d’une rareté certaine vu son âge et ses nuances chromatiques d’un vert-gris-bleu/gris-vert d’eau qu’on pourrait dire qu’il est veiné « glaz ». Lesquelles marbrures chromatiques sont celles propres au cipolin utilisé par les Romains, et que l’on retrouve ici et là dans d’augustes bâtiments (comme le Palais Garnier).

De notre point de vue, ça aurait été du gâchis de laisser à la ruine ce bout de roche que la main de l’homme a façonné il y a plusieurs générations de cela.

C’est donc le modèle 1, le prototype α, de suspension double avec :

  • point de couture dans la roche en prise de suspentes de fond,
  • matelotage « tradi » de l’aussière de suspente de front,
  • sans aucun autre appui que le mur,
  • testé et éprouvé par quelques cafés et quelques verres de bière ou de vin selon l’heure, l’envie et la météo, et validé par les amis-testeurs qui ne font aucune concession sur la solidité, l’efficacité et l’esthétique de ces créas un peu audacieuses.

Le tout avec une ergonomie qui ne présente aucun risque de se prendre les pieds dans les pieds (mais laisse toute latitude aux amoureux pour se faire du pied).
Le principe étant que rien de structurel n’encombre l’espace au sol vu que le meuble est inversé et se structure dans la hauteur, formant un volume aérien, dessinant l’espace du dessus, en élévation.

Ainsi, c’est générer, par son positionnement en épi contre un mur et l’effet de ses deux suspentes en cordage, un petit espace intime, convivial pour le café ou l’apéro en duo ou en trio.

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